Le Coran : parole inchangée de Dieu ?
Question : Comment le Coran actuellement disponible a-t-il été écrit ? Y a-t-il des preuves et/ou des moyens de vérifier que la version d'aujourd'hui est exactement la même que celle révélée au Prophète Muhammad sans aucune altération depuis, et sans altération dans le processus de transcription, quand on sait les moyens disponibles au moment de la Révélation (7ème siècle après JC) ?
Sommaire de la réponse
Introduction
1- Un miracle littéraire et linguistique
2- Un miracle scientifique
3- Transcription et conservation du Coran
4- Le miracle numérique, garant de l'authenticité et de l'intégrité du Coran
5- Le rôle particulier du Coran dans la conservation du message divin envoyé aux différents prophètes
Conclusion
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Introduction
Au fil de son histoire, l'Islam a gagné le cœur et l'esprit des gens selon leur vécu et leur sensibilité personnelle. Ils ont été convaincus par l'une ou plusieurs de ces dimensions :
- le message spirituel qui donne du sens à la vie
- les valeurs élevées (justice, humilité, amour, tolérance, respect, miséricorde, honnêteté...) et l'observation des comportements des musulmans illustrant ces valeurs
- la beauté et la puissance littéraire et linguistique inégalée du Coran
- la concordance miraculeuse entre le contenu du Coran et les découvertes scientifiques
- la présence d'un codage numérique miraculeux pour vérifier qu'aucune lettre du Coran n'a été déplacée ou changée
- l'organisation subtile et précise des différents domaines de la vie personnelle et sociale
- la réalisation de prédictions historiques
- etc.
- La puissance littéraire et linguistique a surtout agi dans les débuts de l'Islam, dans des sociétés qui maîtrisaient la langue Arabe, et qui pouvaient apprécier pleinement le miracle littéraire et linguistique du Coran. C'est moins le cas aujourd'hui, en dehors des personnes qui maîtrisent la langue Arabe (au delà simplement de la parler)
- Les valeurs élevées (justice, humilité, amour, tolérance, respect, miséricorde, honnêteté...) et l'observation des comportements des musulmans illustrant ces valeurs ont beaucoup agi par exemple en Indonésie où l'Islam s'est répandu grâce à la venue de commerçants arabes pratiquant l'Islam (c'est ainsi que l'Indonésie est devenu le plus grand pays musulman du monde)
- Les miracles scientifiques et numériques séduisent beaucoup dans les milieux sensibles à la science et au raisonnement, particulièrement depuis quelques décennies (beaucoup de faits scientifiques mentionnées dans le Coran n'ont été découverts que ces dernières décennies) et principalement en Occident
1. Un miracle littéraire et linguistique
Deux éléments essentiels caractérisent l'expression orale ou écrite : le contenu et le style.
Les plus belles paroles sont celles ayant un contenu significatif, ET formulées dans un style magnifique.
En quoi le style du Coran (avec lequel le contenu du Coran est présenté) est-il un miracle ?
A défaut de pouvoir partager cela de manière complète avec les non-arabophones, nous allons tenter d'expliquer le miracle littéraire et linguistique du Coran dans l'espoir d'en donner un avant-goût.
Une combinaison littéraire et linguistique miraculeuse dans chacun des 6236 Versets
Le coran contient dans chaque Verset à la fois des éléments rhétoriques (la rhétorique est l'art d'impacter les esprits par le discours) et des éléments cohésifs (responsables de l'unité formelle et de la cohésion grammaticale, syntaxique, phonétiques, prosodique) ce qui le rend, d'un point de vue linguistique, unique et inimitable.
Ces éléments (rhétoriques et cohésifs) se combinent d'une telle façon qu'ils deviennent inséparables. Cette combinaison unique captive le lecteur (ou l'auditeur) et rend l'objectif de communication (impacter l'auditoire) très efficace.
"A chaque fois que nous le [le Coran] lisons…, il nous séduit, nous étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif est… grandiose, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera à exercer une forte influence sur les temps à venir". (Citation de Goethe tirée du livre de T. P. Hughes, Dictionary of Islam)
"Il est universellement admis que le Coran est écrit avec l’élégance la plus extrême et une pureté de langage, dans le dialecte de Quraych, le plus noble et le plus raffiné de tous les dialectes arabes… Le style du Coran est beau et fluide… et en de nombreux endroits, particulièrement ceux où la majesté et les attributs de Dieu sont décrits, sublime et magnifique… Il a tant de succès, et a une manière si étrange de captiver l’esprit de son audience, que plusieurs de ses contradicteurs pensaient être sous l’effet d’une magie et d’un enchantement". (Du livre de George Sale, The Koran: The Preliminary Discourse)
Les savants musulmans et non musulmans qui ont étudié la question sont unanimes : aucun texte en langue arabe, passé ou présent, ne possède une telle caractéristique.
Une forme littéraire unique
Alors que toutes les compositions de la langue arabe peuvent se classer sous deux catégories : la prose et la poésie (avec des sous catégories), la forme littéraire du coran n'appartient à aucune de ces deux catégories.
"C'est comme si Muhammad avait créé entièrement une nouvelle forme littéraire". K. Armstrong
"Vous savez, le Coran n'est ni de la prose ni de la poésie mais plutôt du.. Coran ! Et cela ne peut pas être appelé par un autre nom que cela !" Taha Husayn (célèbre écrivain et professeur de grammaire égyptien, 1889-1973).
L'abondance des figures de style
Le Coran est un océan de figures de style. Il présente une fréquence incomparable de figures de style, surpassant n'importe quel texte arabe, classique ou moderne.
A titre d'exemple (l'exhaustivité est impossible sur ce sujet, dans ce cadre), la phrase "wa rabbaka fa kabbir", qui signifie "Déclare la grandeur de ton Seigneur", est un palindrome parfait -avec l'alphabet arabe- (autrement dit on peut lire la phrase de droite à gauche ou de gauche à droite).
Lorsque l'on souhaite générer un palindrome en français (comme 'erre' ou 'gag' ou 'radar'), des mots courts sont faciles à générer. Un mot long est un peu plus dur.. mais une phrase, cela relève d'un niveau de maîtrise et d'un art particulier ! Cela prend du temps d'essayer de relier les mots qui se lisent dans les deux sens, pour arriver à quelque chose d'acceptable, et même quand on y arrive, la concentration de l'auteur aura été détournée du contenu, l'orthographe aura en quelque sorte dicté le contenu.. Or, dans le Coran, les palindromes s'intègrent toujours parfaitement, le contenu et le sens ne sont jamais perturbés , le style et le sens du palindrome restent cohérents avec le reste du passage. Dans notre exemple, le palindrome signifiant "Déclare la grandeur de ton Seigneur" est situé après un passage consacré aux signes de Dieu.
Sourate 11, Verset 1 : "... C'est un livre dont les Versets sont parfaits en style et en sens, émanant d'un Sage Parfaitement Informé".
Une précision étonnante dans le choix des mots
Cette précision s'illustre constamment dans le Coran. Quelques exemples :
Médine / Yathrib : Ce sont les deux noms connus pour la ville qui s'appelle aujourd'hui Médine en Arabie Saoudite. Yathrib était le nom de cette ville avant l'arrivée du Prophète. Médine en est le nom depuis l'arrivée du Prophète.
Les deux mots sont mentionnés dans le Coran, mais le choix de l'un ou de l'autre est fait systématiquement en fonction de celui qui l'utilise ET de son auditoire. Par exemple : les "hypocrites" dont le but est de revenir à l'ancien "leadership", utilisent le terme Médine quand ils mentent au Prophète en lui proclamant leur allégeance, mais utilisent Yathrib quand ils complotent pour mobiliser les habitants contre le Prophète.
Femme de / Epouse de : "Epouse de" est utilisé uniquement quand deux critères sont simultanément présents : mariage ET présence de descendance issue du couple.
Sakina (tranquillité) dans le cœur / sur les croyants : Deux sentiments sont souvent mentionnés dans le Coran : le chagrin et la peur. Lorsque Dieu indique qu'il a fait descendre la Sakina (tranquillité), il indique l'avoir fait descendre dans le cœur des croyants uniquement quand le sentiment concerné par la situation est le chagrin (qui se loge de façon durable dans le cœur) comme par exemple pour l'annulation d'un pèlerinage qui a attristé les croyants qui s'y étaient préparés. En revanche, il indique l'avoir fait descendre sur les croyants dans les cas où ceux-ci ressentaient la peur comme par exemple quand le Prophète et un de ses compagnons ont failli être découverts dans leur cachette (une grotte) par des personnes qui les poursuivaient pour les tuer.
Cela... Kitab (Livre) / Ceci... Coran : "Kitab" (le Livre) et "Coran" sont équivalents à première vue. Le pronom démonstratif "cela" est utilisé avec "Kitab" car le Livre en question est enregistré auprès de Dieu (d'où l'idée de la distance apportée par l'utilisation de "Cela"). En revanche, le pronom démonstratif "Ceci" est utilisé avec le mot "Coran" car étymologiquement "Coran" signifie Lecture (d'où l'idée de la proximité apportée par l'utilisation de "Ceci"). La seule exception ("Ceci" utilisé avec Kitab (Livre)) figure lorsqu'il est écrit "Ceci est un Livre que nous avons fait descendre" ("fait descendre" amène la proximité, d'où l'utilisation de "Ceci").
Progressivité dans l'utilisation des mots en fonction de l'histoire et de la sagesse : Examinons attentivement les différentes prières d'Abraham liées à la Mecque et mentionnées dans le Coran :
"Seigneur fais de ceci une cité sécurisée -ou un havre de paix-" : Cette prière correspond à la période historique où la cité n'existe pas encore.
"Seigneur fais que cette cité soit sécurisée" : Cette prière correspond à la période où la cité existe.
La seconde partie de la première invocation est "et octroie à ses habitants différentes sortes de fruits". Cette progression dans la demande (1) d'abord la sécurité, 2) ensuite la prospérité) correspond à ce qu'on enseigne en sciences politiques : une société s'effondre en absence de sécurité, mais aussi en absence de prospérité.
La seconde partie de la seconde invocation est : "préserve-moi ainsi que ma descendance d'adorer les idoles" : Cet ajout est plein de sagesse car c'est une fois la paix et la prospérité installées qu'arrive la corruption des mœurs ("adorer des idoles" signifie attribuer à d'autres personnes ou choses les qualités de Dieu et notamment se tromper de destinataire en invoquant ces "idoles" au lieu de Dieu dans ses prières) .
Le style miraculeux du Coran : LE miracle donné au Prophète pour l'aider dans sa mission de diffusion du Message
Imaginez-vous un instant à la place d'un habitant de la Mecque au moment de la révélation. Imaginez votre réaction à la venue du Prophète pour vous annoncer la révélation et vous réciter des Versets du Coran. Votre réaction ressemblerait très vraisemblablement à "attends cher voisin, avant de me dire autre chose, tu me demandes de croire qu'un ange t'a parlé.. donc, que Dieu -indirectement- t'a parlé, à toi.. toi, mon voisin que je connais depuis plus de 30 ans.. et par dessus le marché, tu me demandes de changer toute ma vie d'après tout ce que tu diras, c'est bien ca ? Alors que des gens de ta famille même te traitent de fou ! Donc, non seulement tu me demandes de te croire, mais aussi de faire comme toi.. et donc d'être traité de fou moi aussi par toute la société qui m'entoure.. humm.. je vais y réfléchir.. merci". Mais cela ne s'est pas produit ainsi. Beaucoup de gens ont cru et ont assumé les changements que cela a impliqué dans leur vie. Le miracle littéraire et linguistique du Coran a eu un rôle décisif dans l'expansion de l'Islam. Il s'agit du miracle que Dieu a envoyé au Prophète Muhammad pour l'aider dans sa tâche incroyablement difficile (à l'instar du Prophète, Dieu a aidé beaucoup d'autres prophètes en leur donnant de quoi les rendre crédibles : des miracles, en l'occurrence, pour faire taire les sceptiques, avec des actions qui ne peuvent pas venir d'un humain : un déluge, un feu qui vient du ciel, etc.. La particularité du Coran parmi les autres miracles divins est qu'il a été définitivement fixé et est toujours visible aujourd'hui (et pour toujours comme nous allons le voir dans la partie consacrée à la transcription et à la conservation du Coran). Les autres miracles n'ont pas été filmés ou enregistrés et ne peuvent donc être prouvés scientifiquement comme étant des miracles divins. La seule preuve aujourd'hui que les miracles des autres prophètes se soient bien produits est.. qu'ils sont cités dans le Coran !)
Les autres miracles du Coran (scientifiques, numériques, et ceux liés aux prédictions historiques) n'ont pas pu être la cause de l'émerveillement des gens à l'époque de la révélation, car ces miracles n'ont pu être visibles que bien plus tard, une fois les événements annoncés avérés et à partir du moment où la science a pu démontrer ce qui était décrit dans le Coran.
A chaque fois que le Prophète récitait le Coran, les gens devenaient muets et pleuraient (même ceux réputés aux cœurs les plus endurcis).
Les dirigeants de Quraysh (tribu qui avait le contrôle de La Mecque), qui étaient les plus farouches adversaires de l'Islam à ses débuts, demandaient aux chefs d'autres tribus qui envisageaient de visiter la Mecque, de ne pas rencontrer Prophète de peur qu'ils ne soient émerveillés ou "ensorcelés" ou "possédés" en écoutant ses paroles (le Coran).. car "un chef de tribu qui se convertit à l'Islam, c'est toute sa tribu qui le suit"..
Ces leaders de Quraysh ont admis entre eux (et cela a été rapporté plus tard par plusieurs d'entre eux) que le Coran "était La Vérité".. mais il était hors de question pour eux que cette vérité soit amenée par quelqu'un qui ne soit pas de leur clan, de peur de perdre de leur leadership !
En d'autres termes, ces chefs de tribus avaient bien perçu la puissance et la profondeur des paroles, la perfection de leur contenu et leur style fascinant. Ils ont rejeté l'Islam pour une raison "tribale" : leur tribu rivalisait jusqu'alors avec les autres en matière d'offrandes, de générosité, de bravoure, de valeurs chevaleresques, mais ils ont jugé qu'ils n'avaient aucune chance de rivaliser avec le Coran, qui était révélé à un homme d'une autre tribu.
Ces leaders de tribu ont alors tout fait pour arrêter l'expansion du message révélé au Prophète. Au delà des tentatives d'intimidation, des tortures et autres meurtres et tentatives de meurtre, ces chefs de tribu ont dépêché leurs meilleurs débateurs (et autres experts en négociation de l'époque) pour débattre avec le Prophète et l'influencer (qui était, rappelons-le, analphabète et connu comme tel). Ces débatteurs, en écoutant le Coran, finissaient tous par pleurer et reconnaitre la puissance miraculeuse du Coran (sans forcément se convertir tous d'ailleurs). Le plus illustre de ces débatteurs dit aux chefs de Quraysh à l'issue de sa confrontation avec le Prophète : "peu importe ce que cet homme aura à dire.. ce sera un événement majeur".
"Chaque fois qu’on lui demandait un miracle, prouvant l’authenticité de sa mission, le Prophète Muhammad leur mentionnait la composition du Coran et son excellence comme preuve de son origine divine. Et en réalité, même pour les non-musulmans, il n’y a rien de plus merveilleux que son langage à la plénitude et au rythme saisissants… L’amplitude de ses syllabes à la cadence grandiose et au rythme remarquable a joué un grand rôle dans la conversion des plus hostiles et des plus sceptiques". (De l’article écrit par Paul Casanova, L'Enseignement de I'Arabe au College de France)
Un miracle littéraire ET intelligible par les hommes à toute époque et en tous lieux
Le Coran possède un style merveilleux et inimitable, ET en même temps, il est accessible et compréhensible par tous ceux qui le lisent (en Arabe), quel que soit leur niveau d’éducation et de culture, car il comporte différents niveaux de lecture et diffuse un message universel, destiné à tous les Hommes, de toutes époques et de tous lieux.
"… Le Coran a invariablement maintenu sa place en tant que point de départ fondamental… Un crédo si précis… si accessible à la compréhension ordinaire, si dénué de toute complexité un merveilleux pouvoir pour se frayer un chemin dans la conscience des hommes". (Edward Montet, Intellectuel orientaliste et traducteur)
Sourate 54, Verset 22 : "Nous avons fait du Coran une oeuvre facile à comprendre pour qu'il serve de rappel...".
Un style inimitable
Bien que son style soit aisément intelligible, personne n’est parvenu à imiter le Coran, de quelque manière que ce soit (même en faisant abstraction des miracles scientifiques et numériques).
Dans son livre, The Construction of the Bible and the Qur'an, F. F. Arbuthnot fait le commentaire suivant sur le Coran : "Du point de vue littéraire, le Coran est considéré comme un spécimen de la langue arabe pure, composé à moitié tel un poème et à moitié tel de la prose. On dit que dans certains cas, les grammairiens ont adapté leurs règles afin de concorder avec certaines phrases et expressions usitées dans le Coran, et que bien que plusieurs tentatives aient été faites pour produire un travail d’un style aussi élégant que celui-là, aucune n’a abouti".
Cette caractéristique du Coran est clairement mentionné dans le Coran lui-même :
· Sourate 2, Verset 23 : "Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur, essayez donc de composer une seule Sourate semblable à une Sourate du Coran, et faites venir ceux qui vous assistent en dehors de Dieu si vous êtes véridiques"
· Sourate 10, Verset 38 : "S'ils disent : 'C'est cet homme qui l'a inventé', réponds-leur : 'Composez donc une seule Sourate semblable à celles de ce Livre, et faites-vous aider, pour ce faire, de qui vous voudrez, en dehors de Dieu, si vous détenez vraiment la Vérité !'"
"Malgré l'excellence linguistique de certains poèmes pré islamiques, le Coran est assurément d'un autre niveau unique, ce qui le classe comme la manifestation écrite la plus éminente de la langue arabe". (Martin Zammit)
"En tant que monument littéraire le Coran parle de lui-même, une production unique dans la littérature arabe, qui n’a pas de précurseur ni de successeur dans son propre idiome. Les musulmans de tous âges s’accordent pour proclamer son inimitabilité pas seulement par rapport à son contenu mais aussi par rapport à son style". (Hamilton Gibb de l’Université d’Oxford)
"Voulant par la présente tentative… proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique faiblement, la rhétorique sublime du Coran en arabe, j'ai éprouvé toutes les peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les plus grands chefs-d'œuvre littéraires à la disposition de l'humanité... Cette caractéristique particulière… a été presque totalement ignorée par les traducteurs précédents ; ainsi, on ne s'étonne guère de constater que ce qu'ils ont écrit paraît terne et plat par rapport à un original, somptueusement orné". (Du livre d'Arthur J. Arberry, The Koran Interpreted)
"Tous ceux qui sont familiers avec le Coran en langue arabe s’accordent à louer la beauté du livre de cette religion, sa grandeur de forme si sublime qu’aucune traduction dans aucune des langues européennes ne permettrait de l’apprécier à sa juste valeur". (Edward Montet : Traduction Française du Coran)
"Le Coran dans sa parure originale arabe a une beauté et un charme qui lui sont propres. Conçu avec un style concis et exalté, ses phrases brèves, chargées de sens, souvent rimées, possèdent une force d’expression et une énergie explosive, qu’il est très difficile de rendre par une traduction littérale". (Du livre de John Naish, The Wisdom of the Qur'an)
"Le Coran a un rythme d’une beauté particulière et une cadence qui charme l’oreille. De nombreux Arabes chrétiens parlent de son style avec une chaleureuse admiration, et la plupart des Arabisants reconnaissent l’excellence de son style… En effet, on peut affirmer que dans la littérature arabe, considérable et féconde aussi bien dans le domaine de la poésie que dans celui de la prose, rien ne lui est comparable". (Du livre d'Alfred Guillaume, Islam)
La puissance littéraire du Coran n'est-elle pas une affaire de subjectivité ?
D'une certaine façon, oui. Vous pouvez aimer un poème et une autre personne ne pas l'aimer. Un film peut être Oscarisé et vous pouvez le trouver prétentieux et surfait et ne pas l'apprécier.
En revanche, le Coran est un "Balagh" : une communication.
Le but de toute communication est d'influencer son public.
Donc, pour qualifier objectivement la puissance littéraire d'une œuvre, le moyen de mesure le plus objectif est de mesurer son influence et son impact sur le monde (c'est-à-dire les changements qu'elle provoque chez les gens et l'ampleur de ces changements). Il s'agit de la mesure de puissance de n'importe quel discours.
Si l'on étudie les faits historiques, aucune société n'a subi une transformation basée sur un seul texte de la manière vécue par la communauté musulmane avec le Coran (changements dans tous les domaines de la vie : économique, politique, sociétal, mais aussi façon de penser et de se comporter individuelle et collective).
Aucune autre société de la civilisation humaine n'a vécu autant de changements et ce en 23 ans, c'est-à-dire le temps de la Révélation (durée reconnue également par les orientalistes).
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2. Un miracle scientifique
Le Coran comporte une multitude d’informations sur des phénomènes naturels de tous ordres, de l’astronomie à la reproduction humaine, en passant par le règne animal, le règne végétal, la Création, etc.
Ces sujets ne sont pas, dans leur quasi totalité, abordés dans les Ecritures précédentes ; on trouve néanmoins dans la Bible quelques-uns de ces aspects, notamment : la Création, la date de l’apparition de l’homme sur la terre, le Déluge…
A l’époque moderne, les progrès scientifiques ont permis d’acquérir, sur un certain nombre de ces phénomènes naturels, des connaissances définitivement établies et expérimentalement vérifiées. Les scientifiques se sont donc intéressés à comparer les données validées par la science avec les Ecritures.
Le résultat de ce rapprochement entre les Ecritures et les données scientifiques modernes est le suivant :
§ Les écrivains bibliques ont exprimé des idées incompatibles avec les connaissances modernes et des erreurs scientifiques ont été mises en évidence dans la Bible… ce qui n’est pas étonnant compte-tenu de ce que nous savons du mode d’élaboration des livres judéo-chrétiens : les auteurs de ces livres ont composé leurs écrits à diverses époques, en s'exprimant selon les manières des hommes de leur temps, de sorte que dans la Bible, on trouve différents genres littéraires, et, à côté des sujets d'inspiration divine, des affirmations qui sont la traduction de certaines croyances profanes ou traditions des différentes époques. "Les erreurs scientifiques de la Bible, ce sont les erreurs de l’humanité, jadis semblable à l’enfant qui n’a pas encore la science." (Jean Guitton, philosophe chrétien)
§ Le Coran ne comprend aucune information en contradiction avec les connaissances scientifiques modernes et ne laisse aucune place aux 'idées de l’époque' sur ces sujets, et ce malgré la multitude des sujets scientifiques décrits dans le Coran (et donc la multitude d’erreurs scientifiques qui auraient été a priori possibles compte-tenu de l’époque à laquelle le Coran a été 'écrit', c'est-à-dire au 7ème siècle de notre ère)
La confrontation des Ecritures avec les données de la science a été de tout temps pour l’homme un sujet de réflexion.
On a d’abord soutenu que la concordance entre Ecritures et science était un élément nécessaire de l’authenticité des textes sacrés (principe établi par Saint-Augustin).
Puis à mesure que la science se développait, les savants occidentaux s’aperçurent de l’existence de divergences entre les Ecritures bibliques et la science et 'on' décida de ne plus faire de rapprochements. Comment expliquer, en effet, que la Révélation puisse contenir des faits rigoureusement inexacts ? Un fossé s’est ainsi peu à peu creusé entre les exégètes bibliques et les scientifiques, opposant longtemps en occident religion et science.
De son côté, l’islam a toujours considéré, tout comme Saint-Augustin pour la Bible, qu’il devait y avoir concordance entre la Révélation et les données scientifiques définitivement établies.
Pour le Coran, cette concordance a toujours été démontrée. Cette harmonie entre le Coran et les connaissances modernes est humainement inexplicable, au sens où les informations scientifiques contenues dans le Coran, découvertes des siècles plus tard par la science, ne peuvent avoir été le résultat d’une réflexion humaine ou d'une imagination qui extrapole des évolutions observées… ce qui confirme le caractère "révélé" du Coran (par opposition au caractère "inspiré" des autres Ecritures), qui contient uniquement la parole de Dieu et ne peut donc contenir d’inexactitudes… ce qui est d’ailleurs écrit dans le Coran :
Sourate 4, Verset 82 : "Ne méditent-ils donc jamais le Coran ? S'il émanait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient certes de multiples contradictions"
Un certain nombre de vérités scientifiques, que seule la technologie des 20ème et 21ème siècles, a permis de découvrir, étaient déjà énoncées dans le Coran voici plus de 1.400 ans.
Le Coran l'annonce clairement dans la Sourate 41, Verset 53 : "Nous leur montrerons Nos signes aussi bien dans l'univers qu'en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que le Coran est bien la Vérité..."
Ce Verset indique aux hommes que le Coran renferme des signes à propos de l’univers et d’autres à propos des humains eux-mêmes, des signes de nature à les convaincre que le Coran émane de Dieu, comme nous allons le voir.
Souvenons-nous du niveau de la science à l’époque où ce livre a été révélé.
Au 7ème siècle, lorsque le Coran a été révélé, la société arabe comptait de nombreuses superstitions et des concepts scientifiques sans fondement. Ne possédant pas la technologie pour étudier l’Univers et la nature, les arabes anciens croyaient à des légendes héritées des générations passées et ne les remettaient pas en question. Ils pensaient, par exemple que la Terre était plate et que de hautes montagnes tels des piliers maintenaient la voûte du ciel.
C’est dans ce contexte empli de légendes et de mythes que le Coran a été révélé. Il remplaça l’ignorance et la superstition de la société arabe par la connaissance.
Nombre de vérités, dans beaucoup de domaines, furent apportées à une époque où personne n’aurait pu les connaître. Le Coran, envoyé à une époque où les gens savaient très peu de choses sur l’astronomie, la physique ou la biologie, contient des informations essentielles sur ces sujets, qui ont été démontrées beaucoup plus tard grâce aux progrès de la science.
Parmi les sujets abordés dans le Coran figurent la création de l’Univers, la création et le développement miraculeux de l’être humain du stade embryonnaire au stade adulte, la structure de l’atmosphère dans laquelle nous vivons et les équilibres délicats qui rendent possible la vie sur Terre.
Voici quelques exemples de vérités scientifiques révélées dans le Coran concernant ces sujets (pour plus de clarté dans le propos, nous allons en détailler 3, et en citer simplement d'autres en les classant par domaine, le lecteur intéressé saura en trouver d'autres : beaucoup d'ouvrages et d'articles ont été consacrés à ce sujet, comme le livre du Dr Maurice Bucaille 'La Bible, le Coran et la science : les Écritures saintes examinées à la lumière des connaissances modernes') :
1er exemple : L’Univers en expansion
Dans le Coran, qui a été révélé il y a 14 siècles et à une époque où l’astronomie était une science qui en était encore à ses balbutiements, l’expansion de l’Univers est décrite en ces termes :
Sourate 51, Verset 47 : "Considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié, et dont Nous élargissons constamment l'étendue".
Le mot "ciel", tel que mentionné dans le Verset ci-dessus, est utilisé en divers endroits du Coran. Il fait référence à l’espace et à l’univers tout entier. Là encore, le mot est utilisé dans ce sens, expliquant que l’Univers est "en expansion".
Jusqu’à l’aube du 20ème siècle, le seul concept qui prévalait dans le monde scientifique était que "l’Univers a un caractère constant et a existé depuis des temps infinis".
Cependant, la recherche, les observations, et les calculs effectués grâce à la technologie du 20e siècle, ont révélé que l’Univers a eu, en réalité, un commencement et qu’il est sans cesse en expansion (recherches du physicien russe Alexander Friedmann, du cosmologue belge Georges Lemaître, de l’astronome américain Edwin Hubble et d’Albert Einstein...).
2ème exemple : La terre protégée par un bouclier
Dans le Coran, Dieu attire l’ attention sur un attribut très important du ciel :
Sourate 21, Verset 32 : "Et du firmament Nous avons fait une voûte protégée, et cependant ils demeurent insensibles à toutes ces merveilles".
Cet attribut du ciel a été prouvé par les recherches scientifiques effectuées au 20ème siècle. L’atmosphère entourant la Terre tient une place fondamentale dans la préservation de la vie : tout en détruisant de nombreuses météores, grandes et petites, lorsqu’elles s’approchent de la Terre, elle les empêche d’y tomber, et de décimer des populations.
De plus, l’atmosphère filtre les rayons lumineux provenant de l’Espace qui sont nuisibles pour les êtres vivants. Ce qui est le plus frappant dans cette fonction de l’atmosphère, est qu’elle ne laisse passer que les rayons bénéfiques – la lumière visible, l’ultraviolet proche et les ondes radio. Tout ce rayonnement est essentiel à la vie.
La fonction protectrice de l’atmosphère protège aussi la Terre du froid glacial de l’Espace, dont la température est d’environ -270° C.
3ème exemple : L’ordre de développement des organes humains
Sourate 23, Verset 78 : "C’est Dieu qui a créé pour vous à votre intention l’ouïe, la vue et l'intelligence ; vous en êtes rarement reconnaissants".
Sourate 16, Verset 78 : "Dieu vous a fait naitre du sein , dénués de tout savoir et vous a donné l’ouïe, la vue et l'intelligence. Peut-être lui en serez-vous reconnaissants".
Les Versets ci-dessus font référence à un certain nombre de sens donnés par Dieu aux êtres humains. Ces sens sont toujours mentionnés dans un ordre spécifique dans le Coran : l’ouïe, la vue, la sensation et la compréhension.
Dans un article publié dans Journal of the Islamic Medical Association, le Dr Keith Moore déclare que durant le développement du fœtus, l’œil commence à se former une fois que l’oreille interne a terminé sa première phase de formation. Il a déclaré aussi que le cerveau, qui est le centre de la sensation et de la compréhension, commence sa phase de développement après celle de l’oreille et des yeux.
Les oreilles du fœtus commencent à se développer dès le 22ème jour de grossesse et deviennent complètement fonctionnelles dès le quatrième mois. Après cela, le fœtus peut entendre des sons dans le ventre de sa mère. Pour cette raison, le sens de l’ouïe se développe avant les autres fonctions vitales chez un nouveau-né. L’ordre de développement de ces sens présenté dans le Coran est frappant de précision.
Voici d'autres exemples classés par domaines :
Données scientifiques dans le Coran sur l'univers :
- Prédiction de la conquête de l’espace.
- Description de la formation et de l’expansion de l’univers, d’une façon qui est confirmée par les découvertes récentes en astronomie.
- Description de l’état du soleil et de son déplacement vers un point ultime, dont les coordonnées sont enfin connues aujourd’hui : l'Apex Solaire.
- Annonce de l’extinction du soleil.
- Identification de la multiplicité des orients (points où le soleil se lève) et des occidents (points où il se couche).
- Description des déplacements du soleil et de la lune dans l’espace dans un mouvement propre et de l'existence d’orbites propres pour le soleil et la lune.
- Identification de la fonction du ciel le plus proche comme étant une fonction de protection (couche d’ozone).
- Identification de l’existence de ponts de matière interstellaire présents en dehors des systèmes astronomiques organisés.
- Annonce de la prédominance gazeuse au premier stade de l’univers (donnée scientifique à présent établie).
- Annonce de l’intrication entre l’apparition d’une étoile (soleil) et de son satellite (terre).
- Description du processus de condensation puis de séparation de la nébuleuse primitive.
- Annonce que des terres comme les nôtres se trouvent dans l’univers.
- Description du soleil comme une lumière et de la lune comme une clarté.
Données scientifiques dans le Coran sur l'environnement de l'homme :
- Description du cycle de l’eau et des mers conforme aux données de l’hydrologie moderne.
- Description du phénomène de plissement du sol dont résulte une stabilité de l’écorce terrestre.
- Affirmation que la disposition des montagnes est favorable à la stabilité de la Terre, ce qui est confirmé par les découvertes géologiques récentes.
- Description de la gêne respiratoire en altitude qui résulte de la raréfaction de l’oxygène.
- Description d'éléments précis concernant les abeilles, les araignées, les oiseaux et leur "programmation".
- Description de la provenance des constituants du lait animal puis de leur passage dans le sang via la paroi intestinale (et la circulation du sang).
- Affirmation de l’origine aquatique de la vie (et que l’eau est le premier constituant de toute cellule vivante).
- Description de l’instinct qui pousse les animaux à se regrouper pour la reproduction et à s’organiser en communautés.
- Description de la reproduction des végétaux et de l’équilibre dans le règne végétal.
- Affirmation que le règne végétal apparaît avant l’homme sur terre.
Données scientifiques dans le Coran sur l'Homme :
- Description de la nidation de l’œuf dans l’appareil génital féminin.
- Description de l’évolution de l’embryon à l’intérieur de l’utérus.
- Affirmation que la fécondation s'opère grâce à un très petit volume de liquide.
- Description de la nature du liquide fécondant.
Données historiques dans le Coran conformes aux découvertes archéologiques :
- Description des monuments de l’ancienne Egypte.
- Séparation de la Mer Rouge avec Moïse.
- Nature des problèmes qui affectèrent pharaon et son entourage (confirmés par des papyrus).
- La description du déluge de Noé.
- L’emplacement précis de la cité d’Iram (confirmé par les satéllites de la Nasa).
- L’emplacement et le mode de destruction des cités de Sodome et Gomorrhe.
- La description précise du peuple de Saba et de l’inondation qui détruisit leur superpuissance.
Quelques commentaires faits par des scientifiques au sujet du Coran
"Une analyse purement objective du Coran à la lumière des connaissances modernes nous amène à reconnaître l'harmonie existant entre eux, ainsi qu'on l'a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s'imaginer qu'un homme du temps de Mohammed ait pu être l'auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l'époque. De telles considérations expliquent en partie la place exceptionnelle qu'occupe la Révélation Coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité à fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste". (Dr Maurice Bucaille, Ancien chef de la Clinique Chirurgicale, Université de Paris)
"… Il y a de trop nombreuses exactitudes [dans le Coran] et, comme le Dr Moore, je n’ai aucune difficulté à affirmer que c’est une inspiration divine ou une révélation qui l’a conduit à toutes ces déclarations". (Dr T. V. N. Persaud, Professeur d’Anatomie, de Pédiatrie et de la Santé de l’Enfant, d’Obstétriques, de Gynécologie, et des Sciences de la Reproduction à l’Université de Manitoba)
"… Par conséquent, j’estime qu’il n’y a non seulement pas de désaccord entre la génétique et la religion, mais je considère plutôt que la religion peut guider la science en la renforçant par des révélations sur quelques-unes des approches scientifiques traditionnelles. Il existe dans le Coran des explications qui se sont avérées être valides quelques siècles plus tard, et il en ressort que le Coran est bien la parole de Dieu". (Dr Joe Leigh Simpson, Professeur d’Obstétriques et de Gynécologie, Génétique Humaine et Moléculaire)
"En ma qualité de scientifique, je suis en mesure de confronter uniquement des éléments spécifiques que je peux voir avec précision. Je peux comprendre l’embryologie et la biologie du développement. Je peux donc comprendre les thèmes qui me sont transmis par le Coran. Comme les exemples que j’ai déjà donnés, si je devais être transposé à cette époque, muni de toutes les connaissances que j’ai acquises à ce jour, je n’aurais pu les décrire comme elles l’ont été ; je ne vois rien qui soit en contradiction avec les principes de l’intervention divine qui englobe ce qu'il [le Prophète Muhammad ] devait communiquer". (Dr E. Marshall Johnson, Professeur Emérite d’Anatomie et de Biologie du Développement à l’Universite de Thomas Jefferson)
"Les études intensives du Coran et du Hadith de ces quatre dernières années ont révélé un système de classification de l’embryon humain étonnant étant donné qu’il a été effectué au 7ème siècle… Les descriptions du Coran ne peuvent être basées sur les connaissances du septième siècle" (Dr Keith L. Moore, Professeur Emérite, Département d’Anatomie et de Biologie Cellulaire, Université de Toronto)
"Je pense qu’il est impossible d’envisager qu’il [Muhammad] ait eu des connaissances sur les origines communes de la formation de l’Univers, parce que les scientifiques n’ont accédé à ces découvertes qu’au cours de ces dernières années et cela n’a été possible que grâce à des moyens et à des méthodes extrêmement compliqués et techniquement très avancés… A mon avis, une personne qui ignorait tout de la physique nucléaire, il y a 1.400 ans, n’était pas en mesure de découvrir, d’elle-même, que la Terre et les cieux avaient les mêmes origines, ni même de cerner d’autres nombreux sujets dont nous avons discutés ici". (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne, l’un des plus célèbres géologues)
"Je crois que si l’on réunit tous ces phénomènes et que l’on rassemble toutes les questions explicitées dans le Coran, sur la Terre, sur sa formation et sur la science de façon générale, on peut, en ce qui concerne l’essentiel, affirmer que ce qui est exposé dans le Coran est exact et qu’on peut maintenant confirmer par des méthodes scientifiques. Un grand nombre de déclarations faites dans le Coran ne pouvaient être prouvées à son époque, mais uniquement avec les moyens disponibles aujourd’hui, et nous sommes maintenant en mesure de vérifier les paroles de Muhammad qui remontent à 1.400 ans". (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne)
"Je dois dire que je suis très impressionné de trouver ces faits scientifiques dans le Coran, et pour les astronomes contemporains que nous sommes, nous n’avons étudié que de très petits fragments de l’Univers. Nous avons concentré nos efforts pour percer une petite partie du mystère. Parce qu’avec les télescopes nous ne pouvons voir qu’une infime partie du ciel sans considérer l’Univers dans son ensemble. En lisant le Coran et en répondant aux questions, je crois pouvoir trouver dans mes recherches sur l’Univers, une voie future". (Professeur Yushidi Kusan, Directeur de l’Observatoire de Tokyo, Japon)
"Je peux avec certitude dire que ce qu’on vient de voir est remarquable. Il est possible qu’il n’y ait pas de place à une explication scientifique. Il pourrait y avoir autre chose qui dépasse notre entendement et qui puisse expliqer ces écritures qu’on vient de voir". (Professeur Armstrong, Professeur d’Astronomie travaillant pour la NASA)
Il [le Coran] parle du passé, du présent et du futur. J’ignore quel était le niveau culturel qui prévalait au temps de [Prophète] Muhammad , j’ignore également à quel niveau scientifique ils étaient parvenus. Si la connaissance scientifique était effectivement faible, c’est-à-dire telle que nous la connaissons, à cette époque ancienne, et que la technologie était absente, alors nul doute que la science que nous lisons aujourd’hui dans le Coran est une lumière de la science divine révélée à Muhammad . Il l’a inspiré à] Muhammad . J’ai effectué des recherches relatives à l’histoire des premières civilisations du Moyen-Orient afin de savoir s’il existait des informations d’une aussi grande précision que celle-ci. S’il n’existait pas d’autres informations du même genre que celles du Coran à cette période, cela renforce la croyance que Dieu a envoyé [le Prophète] Muhammad ; Il a transmis à travers lui une grande quantité de Sa vaste science, que nous n’avons découvert que récemment. Et nous aspirons à un dialogue permanent en ce qui concerne la science de la géologie dans le Coran". (Prof. Palmar, l’un des plus grands géologues américains)
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3. Transcription et conservation du Coran
Avant d'aborder la preuve scientifique (le Miracle numérique) qui démontre l'authenticité (l'origine divine) et l'intégrité (texte intact, complet et non altéré) du Coran, examinons le processus de sa transcription et de sa conservation :
- Le Prophète engagea des scribes pour transcrire la Révélation. Certains étaient intérimaires et d’autres étaient consacrés à cette activité.
- Le Prophète dictait le Coran à ses scribes au fur et à mesure de sa révélation, et ce de manière systématique.
- Le Prophète indiquait l’emplacement de chaque passage dans la Sourate concernée.
- Les scribes inscrivaient le Coran sur différents supports disponibles (feuilles de palmiers, pierres plates, peaux, feuillets, omoplates et côtes). Puis, l’écrit était conservé au domicile du Prophète.
- Le Prophète n'a jamais "relu pour amélioration" le texte retranscrit comme le ferait un auteur qui crée un texte et le dicte à un secrétaire.
- Ces scribes étaient parmi les meilleurs compagnons du Prophète. On compte parmi eux : Abu Bakr, Omar, Othman, Muawiyah, Aban Ibn Said, Khalid Ibn Al-Walid, Ubayy Ibn Kaab, Zayd Ibn Thabit et d’autres.
- Le premier secrétaire du Prophète, Zayd Ibn Thabit, a transcrit le texte du Coran au sein d'un livre relié et complet (Mushaf). Cette transcription est unanimement reconnue comme conforme à la récitation orale définitive qu’en avait fait le Prophète durant le dernier mois de Ramadan qui a précédé sa mort.
- Le Prophète et ses compagnons ont consacré une énergie importante à la mémorisation du Coran au delà de son inscription et de sa consignation). Depuis la révélation du Coran, nombre de musulmans l'ont retenu par cœur (ils étaient des centaines du temps du Prophète à mémoriser le Coran par cœur et en totalité. Ils sont plusieurs millions aujourd'hui, et plusieurs centaines de millions à mémoriser des parties du Coran par cœur).
- L'ordre des Versets : Cet ordre était indiqué par l'archange Gabriel (qui ne s’exprimait dans ce domaine que sur les ordres de Dieu; Sourate 26, Versets 192 et 193 : "En vérité, ce Coran est une révélation émanant du Maitre de l'Univers / que l'Esprit fidèle est venu déposer...").
- L'ordre des Sourates : La fixation de l'ordre des Sourates, selon une majorité des savants, a été indiquée par le Prophète qui le reçut de l'archange Gabriel. D'autres savants avancent que pour la majeure partie des Sourates, l'ordre fut indiqué par le Prophète qui le reçut de l'archange Gabriel, et que pour les autres Sourate, l'ordre fut fixé par l'effort de réflexion des compagnons du Prophète - sur la base de leur observation du prophète et de ses récitations. La différence entre ces deux opinions est considérée comme étant purement lexicale.
- Le texte coranique fut donc établi par un processus appelé par les savants le "Tawatur abondant" : Nombreuses transmissions parallèles et concordantes par des personnes que l’on ne peut soupçonner de connivence dans le mensonge.
- Des retouches ? Avec l'expansion rapide de l'Islam, et pour la nécessité de diffusion du Coran à très grande échelle, des retouches d'amélioration de la présentation ont été faites pour éviter les lectures erronées : des symboles de voyelles et des signes diacritiques (du grec διακριτικός diacritikós, 'qui distingue') ont été ajoutés. Ce sont des signes accompagnant une lettre pour en préciser le son correspondant ou pour distinguer le mot concerné d’un autre mot homonyme. Les accents, le tréma et la cédille sont des signes diacritiques de notre alphabet. Les autres retouches sont l'introduction de signes marquants la fin des Versets, puis, leur numérotation et l'inscription des titres des Sourates.
- Le Coran existe en une seule version en Arabe dans tous les pays du monde (mais il existe naturellement plusieurs traductions dans d'autres langues).
"Le Coran de par son contenu et son ordre exprime avec force la précision de sa compilation. Les diverses parties furent assemblées d’une manière extrêmement simple et sans afféterie. On ne trouve pas dans cette compilation l’empreinte d’une main qui aurait apporté un talent ou un ordre. Elle témoigne de la foi du compilateur et son dévouement pour ce qu’il compile car il n’a pas osé faire plus que de prendre ces Versets sacrés et les mettre les uns à la suite des autres." (Sir William Muir , orientaliste anglais)
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4. Le miracle numérique, garant de l'authenticité et de l'intégrité du Coran
Depuis que l'humanité est entrée dans l'ère du numérique, des mécanismes ont été mis en place pour protéger nos données (par exemple, nos mails privés quand ils voyagent sur internet) et nos biens (par exemple, notre argent lors des achats sur internet ou nos mouvements bancaires).
Ces mécanismes (de chiffrage numérique principalement) visent à garantir (et à prouver) l'authenticité (de leur l'auteur) et l'intégrité de ce qui est transmis (messages non modifiés et documents complets et non altérées).
En effet, Le Coran a été 'entré' dans un ordinateur dans les années 70. Un phénomène unique, qui n'a jamais été observé dans aucun autre livre, a été découvert.
Les scientifiques qui ont réalisé ce travail ont découvert que le Coran comportait un modèle mathématique ultra complexe, et que chaque élément du Coran comportait une clé mathématique – (chapitres, Versets, mots, ...), garant de sa non altération.
Ce système mathématique est si sophistiqué dans le Coran qu'il exclut les hypothèses de coïncidence et le fait qu'il puisse être une fabrication humaine.
Sourate 15, Verset 9 : "C'est Nous (Dieu), en vérité, qui avons révélé le Coran, et c'est Nous qui en assurons l'intégrité". Dieu évoque dans ce Verset la questions de l'authenticité et de l'intégrité du Coran et explique qu'Il se charge Lui-même de la protection de l'intégrité.
Voici quelques exemples de ce miracle mathématique (pour plus d'exemples, le lecteur intéressé pourra facilement consulter des livres, des articles et des sites internet consacrés à ce sujet) :
Le miracle du nombre 19 dans le Coran
L’un des miracles mathématiques du Coran est la façon dont le chiffre 19 est codé dans les Versets.
Ce codage est mentionné expressément dans le Coran, Sourate 74, Verset 30 : "Et ils sont 19 gardiens à y veiller"
Voici quelques éléments qui ont été identifiés dans le Coran en lien avec le nombre 19 :
· Le Coran est composé de 114 Sourates (19x6).
· La Basmala ou "Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux" comprend 19 lettres en alphabet arabe.
· Le nom de Dieu (Allah) est répété 2698 fois dans le Coran (19x142).
· La première Sourate révélée est la Sourate numéro 96 ; elle occupe le rang 19 à partir de la fin du Coran. Elle est composée de 19 Versets et de 285 (19x5) lettres.
· La Sourate an-Nasr, la dernière Sourate révélée comprend 19 mots.
· Le premier Verset de la Sourate an-Nasr, qui parle de l’aide qui viendra de Dieu, contient 19 lettres.
· La 50ème Sourate commençant avec la lettre prononcée en arabe "Qaf" (jusqu'alors, les éxégètes musulmans ne comprenaient pas la signification exacte de ces lettres placées au début de plusieurs Sourates, ils disaient simplement que 'seul Dieu en connaissait la signification'), contient un total de 57 (19x3) lettres "Qaf". De même, 57 lettres "Qaf" existent dans la 42ème Sourate laquelle commence avec la lettre "Qaf". La 50ème Sourate contient un total de 45 Versets. Additionnés, ils totalisent 95 (19x5). Il existe 53 Versets dans la 42ème Sourate. Ces deux chiffres totalisent encore une fois 95 (42+53 = 19x5).
· En additionnant le nombre de fois où la lettre "Qaf" apparaît dans le Coran, on trouve un total de 798 (19x42). 42 est le numéro d’une autre Sourate dont la lettre "Qaf" fait partie des premières lettres.
· La lettre "Noun" apparaît seulement au début de la 68ème Sourate. Le nombre de fois où elle apparaît dans la Sourate est 133 (19x7).
· Les lettres "Ya" et "Sin" apparaissent au début de la Sourate Ya Sin. La lettre "Sin" y apparaît 48 fois et la lettre "Ya" 237 fois. Le total d’occurrences est de 285 (19x15).
· La Sourate numéro 7 commence avec les lettres ""Alif, Lam, Mim, Sad". La lettre "Alif" apparaît dans la Sourate 2.529 fois, la lettre "Lam" 1.530 fois, la lettre "Mim" 1.164 fois et la lettre "Sad" 97 fois. Ces quatre lettres apparaissent donc au total 2.529 + 1.530 + 1.164 + 97 fois, c'est-à-dire 5.320 (19x280) fois.
· Les lettres "Alif, Lam et Mim" sont les lettres les plus fréquemment utilisées en arabe. Elles apparaissent ensemble au début des six Sourates suivantes : 2, 3, 29, 31 et 32. Le nombre de fois où ces trois lettres apparaissent dans chacune de ces six Sourates est un multiple de 19. Dans l’ordre : 9.899 (19x521), 5.662 (19x298), 1.672 (19x88), 1.254 (19x66) et 817 (19x43).
· Les lettres initiales "Alif, Lam et Ra" apparaissent dans les Sourates 10, 11, 12, 14 et 15. Le nombre total de fois où ces lettres apparaissent dans ces Sourates est de 2.489 (19x131), 2.489 (19x131), 2.375 (19x125), 1.197 (19x63) et 912 (19x48).
· Les lettres "Qaf, Ha, Ya, ‘Ayn et Sad" apparaissent dans une seule Sourate, la 19ème. La lettre "Qaf" apparaît 137 fois dans cette Sourate, "Ha" 175 fois, "Ya" 343 fois, "‘Ayn" 117 fois et "Sad" 26 fois. Le nombre total d’occurrences de ces lettres est 137 + 175 + 343 + 117 + 26 = 798 (19x42).
· etc. (le nombre d'exemples est très important, nous faisons le choix de ne citer que cet échantillon pour alléger la lecture)
Le miracle de la répétition des mots dans le Coran
Le nombre d'occurence de certains mots dans le Coran est fascinant. Voici quelques exemples :
· jour est cité 365 fois et jours est cité 30 fois et mois est cité 12 fois
· homme et femme sont cités 23 fois chacun (total = 46 = nombre des chromosomes mâle et femelle)
· sept cieux et la création des cieux sont cités 7 fois chacun
· plante et arbre sont cités 26 fois chacun
· satan et anges sont cités 88 fois chacun
· monde et l'au-delà sont cités 115 fois chacun
· dis et ils disent sont cités 332 fois chacun
· foi et mécréance sont cités 25 fois chacun
· paradis et enfer sont cités 77 fois chacun
· zakat et bienfait sont cités 32 fois chacun
· faire le bien et corrompre sont cités 50 fois chacun
· intelligence et lumière sont cités 49 fois chacun
· châtiment est cité 117 fois et pardon est cité 2x117 = 234 fois
· amour et obéïssance sont cités 83 fois chacun
· droit chemin et miséricorde sont cités 79 fois chacun
· etc.
Ce miracle mathématique est une preuve scientifique et rationnelle de l’authenticité du Coran et de son intégrité : si une seule lettre était modifiée dans le Coran, cela 'casserait' le code mathématique intégré !
Ce système d'authentification et de protection intégré dans le Coran n'a jamais été mis en défaut (pour la version originale en Arabe bien sûr, les traductions n'ont naturellement pas cette caractéristique mathématique) alors que nos systèmes humains de protection des données (même les plus modernes) sont régulièrement violés par des créateurs de virus et des hackers qui y trouvent des failles.. A méditer !
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5. Le rôle particulier du Coran dans la conservation du message divin envoyé aux différents prophètes
Quels sont les livres de la Révélation, références des 3 grandes religions monothéistes ?
§ La Bible Hébraïque (ou Tanakh), qui comprend :
o La Torah, elle-même constituée de :
- la Torah écrite (ou Loi de Moïse, que l’on retrouve dans l’Ancien Testament des chrétiens, plus précisément dans ce qui est appelé le Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome)
- la Torah orale, composée de la Michna (recueil de la tradition orale de la Torah) et du Talmud (recueil d’interprétations de la Torah et de la Michna)
- Les Neviim (« Les Prophètes »)
- Les Kétouvim (« Les Ecrits » ou « Hagiographes »)
§ La Bible (Chrétienne), qui comprend :
- L’Ancien Testament (dont le « Pentateuque », qui correspond à la Torah écrite, et une grande partie des livres des Prophètes et des Ecrits)
- Le Nouveau Testament (dont les 4 Evangiles canoniques : selon Mathieu, Marc, Luc et Jean)
§ Le Coran
§ Les Hadiths (paroles et actes du Prophète = la Sounna)
La prise en compte des données objectives de l’histoire des religions conduit à considérer tous ces livres comme recueils écrits de la Révélation de Dieu à l’attention des hommes.
Cette attitude est partagée par les musulmans, en revanche :
- Les juifs reconnaissent uniquement la Bible hébraïque. Ils ne reconnaissent pas les Révélations suivantes, donc les écrits qui y sont liés, c’est-à-dire le Nouveau Testament (ainsi que certains livres ajoutés par les chrétiens pour constituer l’Ancien Testament), le Coran et les Hadiths.
- Les chrétiens reconnaissent la Bible constituée de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament.
- La liste des 46 livres de l'Ancien Testament a été constituée par l’usage chrétien avant la fin du 2ème siècle sur la base de la Septante (assemblée des 72 savants juifs de culture grecque qui ont traduit la Bible Hébraïque de l’hébreu au grec sur une période allant du 3ème siècle avant JC au 2ème siècle après JC). Elle a été popularisée grâce à la traduction latine de la Bible par St Jérôme (la ''Vulgate'') au début du 5e siècle, et officialisée par l’Eglise en 1546 lors du Concile de Trente. Lors de ce Concile, parmi les nombreux écrits retraçant la vie de Jésus et son enseignement, l’Eglise en a retenu quelques-uns qu’elle a proclamés officiels ou 'canoniques' pour constituer le Nouveau Testament et a ordonné que tous les autres soient cachés, d’où le nom qui leur a été donné d’évangiles apocryphes.
- Le christianisme ne prend pas en considération ce qui est postérieur à Jésus et à ses apôtres et exclut donc à ce titre le Coran et les Hadiths.
Quelques caractéristiques essentielles des livres de la Révélation
Les livres de la Bible sont des livres inspirés : "Dieu n’a pas écrit, mais il a fait écrire ces livres en soufflant aux apôtres et aux prophètes ce qu’il voulait nous faire savoir. On appelle ce souffle l’inspiration. Les livres écrits par les prophètes sont appelés livres inspirés". (Jean Guitton - « Mon petit catéchisme »).
Les auteurs de ces livres ont composé leurs écrits à diverses époques, en s’exprimant selon les manières des hommes de leur temps, de sorte que dans la (les) Bible(s), on trouve différents "genres littéraires", et, à côté des sujets d’inspiration divine, des affirmations qui sont la traduction de certaines croyances profanes ou traditions des différentes époques.
Parmi les livres de la Révélation, le Coran occupe une place à part, du fait qu'il est révélé, et du fait de la préservation de l'intégrité du texte.
Les Hadiths sont comparables aux Evangiles : ce sont des récits sur les propos, les actes et la vie du Prophète Muhammad, comme le sont les Evangiles concernant la vie de Jésus. Les premiers recueils de Hadiths ont été écrits des décennies après la mort du Prophète, comme les Evangiles l’ont été des décennies après la mort de Jésus. Dans les deux cas, ce sont des témoignages humains sur des faits passés.
A la différence des Evangiles, dont une grande partie a été déclarée apocryphe par l’Eglise en 1546 lors du Concile de Trente, tous les Hadiths ont été conservés et ils sont "classés" en fonction de leur degré d’authenticité (et donc de la valeur qu’on doit leur accorder) suivant les principes même du Coran, c'est-à-dire en se fondant sur la science et la raison ; le développement des sciences des hadiths a ainsi permit de distinguer des hadiths :
- authentiques (sahih)
- bons (hasan)
- faibles (daif)
- faux ou fabriqués
L’ensemble des Hadiths constitue ce que l’on appelle la Sounna (ou Tradition prophétique), qui regroupe les paroles, les actes et le comportement du Prophète. La Sounna est la deuxième source textuelle de référence de l’Islam après le Coran.
Le Coran comme aide au Discernement pour l'étude des livres antérieurs de la Révélation
Le Coran se positionne comme gardien de la Révélation divine faite à tous les prophètes :
- Sourate 6, Verset 92 : "Et, à présent, voici révélé un Livre béni qui vient confirmer les révélations qui l'ont précédé, et que Nous te révélons afin que tu (Muhammad) avertisses la Cité mère et ses alentours. Tous ceux qui croient au Jour dernier ajouterons foi à ce livre et seront assidus à leurs prières."
- La Révélation divine (celle d'adorer uniquement Dieu Unique, faire le Bien et s'abstenir de faire du Mal) a toujours été la même (le message adressé par Dieu aux hommes ne change pas) et le Coran a vocation à en garantir l'intégrité grâce à sa conception miraculeuse -comme nous l'avons vu précédemment- qui permet depuis l'origine de le garder intact.
Le Coran évoque également ce rôle éclairant dévolu au Prophète Muhammad pour ceux qui ont réçu les messages divins précédents, Sourate 7, Verset 157 : "A ceux qui suivront l’Envoyé, qui est le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné dans le Pentateuque et l’Evangile, il leur recommande le Bien et leur interdit le Mal, il déclare licite, pour eux, ce qui est bon et illicite ce qui est impur, il les soulage de leur fardeau et les délivre de leurs chaînes. Ceux qui auront cru en lui, qui l'auront secouru et soutenu, qui auront pris pour guide la lumière descendue avec lui, ceux-là connaîtront le vrai bonheur".
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Conclusion
"Un miracle de pureté de style, de sagesse et de vérité". (Du livre du Rev. R. Bosworth Smith, Mohammed and Mohammedanism)
La présence simultanée de toutes ces dimensions miraculeuses dans le Coran (littéraire et linguistique, scientifique et numérique), disqualifie aisément les "hypothèses" avancées sur l'origine ou sur la conservation du Coran par des personnes ayant peu étudié la question. Difficile, en effet, de faire tenir l'argument qu'un homme ou un groupe ait pu accéder à un tel niveau de connaissance, d'intelligence et de sagesse (à plus forte raison au 7ème siècle) ou être à la fois génie - extraterrestre - magicien - voyageur dans le temps - démon - scientifique pointu dans tous les domaines scientifiques bien avant l'heure - informaticien de génie disposant d'un ordinateur hors du commun - expert en psychologie + politique + diplomatie + poésie + linguistique + juridique + copieur/correcteur à la tête d'une équipe pluridisciplinaire et de quelques milliers de relecteurs correcteurs + homme d'état exemplaire et charismatique... !
"Il s’agit d’une révélation littérale de Dieu [le Coran], dictée au Prophète Muhammad par l’Archange Gabriel, parfait jusqu’à la moindre lettre. C’est un miracle omniprésent témoin de lui-même et de Muhammad, le Prophète de Dieu. Ses qualités miraculeuses résident en partie dans son style, si parfait et si imposant qu’aucun être humain ni aucun djinn ne pourraient produire ne serait-ce qu’un seul chapitre comparable à sa plus courte Sourate, et en partie dans le contenu de ses enseignements, ses prophéties, et ses informations d’une précision étonnante, que [le Prophète] Muhammad n’aurait jamais pu rassembler de lui-même". (Du livre de Harry Gaylord Dorman, Towards Understanding Islam)
La présence simultanée de toutes ces dimensions miraculeuses dans le Coran est le "miracle des miracles" et la preuve ultime que Le Coran est la parole inchangée de Dieu à l'exclusion de tout apport humain.